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Un manuel pour le CPC
Tentative de séduction
Nous vous proposons
de participer à la création d’un manuel destiné aux enseignant·e·s qui donnent
le nouveau Cours de Philosophie et Citoyenneté (CPC) dans les 2 et 3èmes degrés du secondaire.
Il nous para
ît
essentiel que ce manuel soit créé collectivement afi n qu’il reflète la richesse des champs
de recherche (à tout le moins en Belgique francophone) et ouvre autant que possible l’imaginaire
philosophique de ses lecteurs et lectrices.
Il est également crucial selon nous
d’éviter une lecture linéaire
et aliénante des cadres légaux du CPC.
L'architecture
du document fi nal
est conçue pour répondre à ces
deux exigences :
insérer
de manière harmonieuse
la contribution de nombreux·se·s collègues ;
proposer
une
structure maniable
et
non
cadenassée
qui informe les enseignant.e.s tout en respectant l'esprit du
cours.
Voici énoncés une première fois brièvement les grands principes régissant l'organisation du manuel :
Nous avons décidé, en premier lieu, de n
e pas traiter les
U
nités d’
A
cquis d’
A
pprentissage
(UAA) une à
une
en consacrant à chacune un
chapitre, mais
d
'organiser le tout autour d'une
matrice
qui entend
couvrir l'ensemble de la matière du
CPC
. Au centre de cette matrice, nous placerons alternativement
3
grandes notions transversales :
Liberté
,
Pouvoir
,
Vérité
.
Le manuel sera constitué de nombreuses « fi ches » (de deux ou trois pages) rédigées et signées par une
grande variété de personnes.
Un manuel pour le CPC 1
Tentative de séduction 1
Des bornes à ne pas dépasser 2
The Matrix 3
1) Pourquoi utiliser une structure matricielle ? 3
2) La matrice 4
[Remarque : nous sommes encore à la recherche d'une représentation spatiale qui ne reconduirait pas par la
bande de hiérarchie implicite. Une vision fractale correspondrait mieux à ce que nous souhaitons faire] 4
3) Le statut des catégories 4
4) Comment utiliser cette matrice ? 5
Votre mission, si vous l’acceptez… 7
Annexes 9
1
On demande aux contributeur
·trice·
s : 1) de se saisir d'une des 3
notions
transversales,
2)
d'indiquer
dans la matrice la perspective depuis laquelle il.le l'aborde
ou
d'indiquer la transformation qui s'impose à
la matrice pour rendre pensable cette perspective, 3)
d'identifi er une question de citoyenneté soulevée
depuis la perspective choisie, 4) de proposer un texte (plusieurs si vous y tenez)
,
classique ou plus
surprenant
,
explorant la question
posée
.
Nous nous réservons la tâche d’établir les
liens entre les
contributions
et les problèmes qui peuvent en émerger
. En fonction des contributions reçues, des pistes
didactiques pourront
également
être adjointes
à l’une ou l’autre fi che (ou à une articulation proposée
entre plusieurs fi ches).
Les
UAA
du référentiel du CPC
s
er
ont signalées lorsqu'elles sont en lien avec le développement (
un
relevé des occurrences des UAA fi gure
ra
en fi n de volume)
, mais ce n'est pas central dans l'organisation du
Manuel. Il s'agit bien de décloisonner, de penser par-delà les UAA, sans les perdre de vue pour autant.
L'idée est d'encourager le mouvement perpétuel entre l'abstrait - une notion générale, une matrice
englobante, une question de citoyenneté encore large - et le concret : un véritable problème
philosophique, ancré dans une conceptualisation précise, en réponse à un contexte spécifi que (qui donne
au problème sa nécessité). La matrice sert à la fois à cartographier des situations concrètes et à les
problématiser.
P
lutôt que de réfléchir à leur place en leur faisant suivre un cheminement qui leur serait livré comme
un prêt-à-penser,
n
ous espérons que cette structure permettra d’éclairer les
enseignant·e·s
en leur
fournissant
d'un même geste
beaucoup de contenu d’information philosophique
et un moyen de
(
faire)
travailler les
compétences philosophiques (interpréter, faire d’autres liens
entre les fi ches
que ceux qui
sont proposés, problématiser, hiérarchiser les fi ches entre elles, prendre position,
repérer les présupposés,
exemplifi er, argumenter, défi nir,
etc
.
).
Avant de revenir
plus en détail sur la matrice et sur les contours de ce qui
vous
est demandé, prenons
le temps d’
expliciter
plus avant
quelques partis-pris généraux.
Des bornes à ne pas dépasser
U
ne attention particulière sera accordée au
genre
des auteur
·trice·
s
des textes
chois
i
s
.
Sans verser
dans la volonté de parité parfaite et ses dérives, et sans tenir à une bicatégorisation stricte,
nous veillerons
à faire place à des femmes philosophes et à des penseuses, contrairement à ce que nous avons pu
observer dans
la plupart
d
es manuels que nous avons consultés.
Dans le souci de produire un manuel qui ne soit pas normatif, nous favoriserons
un
procédé
didactique
interactif : les textes seront reliés par des propositions de renvoi sur le modèle des « livres
dont vous êtes le héros ». Ce cheminement à travers les textes montrera que les liens entre les textes sont
innombrables, que tout se répond – quels que soient les statuts des textes et leur origine –, et permettra
2
aussi bien d’inclure des questions de citoyenneté actuelles, de souligner des problèmes qui naissent de la
rencontre de plusieurs fi ches, que de franchir les limites étroites des UAA.
On souhaite particulièrement, dans ce manuel, provoquer,
grâce à la matrice
générative,
des
décalages
car c'est depuis ces décalages que l'on peut mieux saisir à la fois ce que l'on pense, d'où l'on pense et ce
que l'on ne pense pas en pensant d'où l'on pense.
À côté des "classiques" de la philosophie, nous
veillerons à
ce que soient proposées des
ouvertures
vers d'autres temps (historiciser les notions
et
problèmes
), d'autres lieux (convoquer les sciences humaines), et nous insisterons sur
l'ancrage de tous
ces questionnements dans des
enjeux sociétaux
contemporains
.
The Matrix
1) Pourquoi utiliser une structure matricielle
?
Le CPC présente quelques spécifi cités qui prennent souvent sur le terrain la forme d'oppositions en
apparence insurmontables
:
-
O
pposition entre
contenus
et
compétences
: la transmission d'une culture philosophique et
de savoirs précis semble mise à mal par les compétences critiques que le cours doit aussi
développer et exercer
;
-
O
pposition entre
normativité
et
neutralité
: la peur de sombrer dans une quelconque forme
de normativité (jugée dogmatique) fait bien souvent adopter une position dite "neutre" (en fait
relativiste) qui va à l'encontre de la dimension philosophique
;
-
O
pposition entre
unité
et
diversité
:
les UAA ont été pensées pour pouvoir être certifi ées
indépendamment les unes des autres, et pour qui souhaiterait construire une cohérence
transversale,
les liens entre les thématiques devant être vues au cours ne sont pas immédiatement
apparents, ce qui laisse planer une impression de flou et d'arbitraire dans leur choix
et leur
élaboration.
Par ailleurs, la diversité des philosophies et des défi nitions de la philosophie constitue
un obstacle important pour les non-philosophes, obstacle que les philosophes de formation ont bien
souvent des diffi cultés à amoindrir faute d'avoir explicité le sentiment d'unité qu'ils éprouvent
malgré tout et qui provient en fait de leur longue pratique. La matrice vise à faciliter une telle
pratique
sans se perdre dans des querelles de défi nition et permet ainsi de faire émerger un
sentiment de familiarité avec l'attitude philosophique ;
-
O
pposition entre
actualité
et
long terme
: des problématiques citoyennes
nouvelles
émergent
constamment, il y a un risque d'essoufflement et de rapide obsolescence à courir derrière l'actualité,
risque qui est bien souvent conjuré en congédiant purement et simplement cette actualité.
Nous pensons que procéder à l'aide d'une matrice permet de dépasser de manière productive ces
oppositions. En effet, u
ne
matrice est une structure constituée de différents éléments que
l'on peut
3
combiner entre eux. Ces éléments sont des catégories
heuristiques
considérées
être
pertinentes. Il ne
s'agit en aucun
cas de catégories ontologiques ou
universelles d'un point de vue épistémologique
.
Ainsi
:
-
La matrice peut accueillir et situer des contenus tout en facilitant leur problématisation par le jeu
combinatoire qu'elle autorise
;
-
Cette possibilité explicite la normativité inhérente à chaque contenu et permet de questionner et
d'évaluer cette normativité
;
-
Sa dimension spatiale
–
schématique et tabulaire
–
fournit des coordonnées cartographiques
permettant de situer une pensée ou une thématique par rapport aux autres
;
-
La possibilité de redéfi nir ou de changer de catégories historicise la matrice sans rien perdre de
sa puissance heuristique et en ouvrant à la comparaison avec des confi gurations passées et/ou des
alternatives anthropologiques.
2) La matrice
[Remarque : nous sommes encore à la recherche d'une représentation spatiale qui ne reconduirait pas par
la bande de hiérarchie implicite. Une vision fractale correspondrait mieux à ce que nous souhaitons faire]
3) Le statut des catégories
La segmentation proposée ici ne doit en aucun cas -
r
appelons-le
- être prise comme la catégorisation
du réel. Ne pouvant adopter un formalisme mathématique, il a bien fallu opérer des distinctions et
nommer les
catégories
ainsi
isolées. Expliquons les raisons de notre choix
:
-
Ce découpage permet
selon nous
de couvrir l'ensemble des thématiques contenues dans le
référentiel
tout en suggérant des combinaisons neuves et originales
;
4
Notion de base (Liberté/Vérité/Pouvoir)
Rapport à soi
Rapport à autrui
Rapport au monde
Nature
Histoire
Politique
Société
Droit
Production
Sciences et
techniques
Condition humaine
-
Il constitue un point de départ commun, une sorte de degré zéro par rapport auquel les écarts et
transformations génératrices de décalage peuvent être situés
: faut-il opérer une distinction
supplémentaire
? Pourquoi
? Faut-il au contraire réduire telle catégorie à telle autre
?
etc
. C'est
bien d'un travail d'identifi cation de
présupposés
et de pistage de leurs
conséquences
dont il
s
’
agit.
[
Nous nous inspirons ici de la
Rhétorique générale
du groupe
mu
: la matrice constitue le
degré zéro et les effets philosophiques sont produits par un écart ressenti (c'est-à-dire : un
décalage). Si l'on adopte la terminologie de la théorie rhétorique, on peut facilement repérer les
manipulations créatrices d'écart : adjonction de catégories, suppression de catégories,
transformation de catégories (c'est-à-dire adjonction/suppression). Ce point qui peut sembler très
général et théorique à ce stade trouvera toute sa pertinence lorsqu'il s'agira de proposer des
formations aux enseignant·e·s].
-
Les catégories
ainsi isolées
sont
très générales et
si elles sont
nommées, elles ne sont pas
défi nies
– ce
la
permet d’y injecter ce que l’on veut. Le
travail de
défi nition
et
d'argumentation
des
catégories auquel chacun·e s’adonnera n’en sera que plus intéressant.
Enfi n, il est une raison plus conjoncturelle à cette proposition. Le CPC ne flotte pas en l'air mais est né
dans un lieu et à un moment particuliers. S'enracinant dans une tradition qu'il revisite, ce cours doit à la
fois rendre compte de cette tradition et adopter une perspective critique à son égard. C'est ce que cherche
à faire cette matrice de départ. Une certaine conception du monde et du citoyen président à ce découpage,
il ne faut pas s'en cacher. Mais c'est précisément le rôle de la matrice de mettre en perspective cette
conception tout en la rendant opératoire pour aider à penser notre monde.
Considérer que la condition humaine lie en tout cas rapports à soi, rapports à autrui et rapports au
monde nous semble être une proposition suffi samment générale pour pouvoir constituer un point de
départ commun, fût-ce pour le réfuter.
Réfutable (et réfutée ?) mais opératoire en attendant, la distinction
entre nature et histoire continue de structurer le rapport au monde de nombre de nos contemporain·e·s,
c’est pourquoi nous la reprenons ici. L
es subdivisions au sein de l'Histoire (Société, Politique, Savoirs et
Techniques, Production, Droit) paraissent nécessaires pour permettre des entrées plus précises dans
nombre de thématique
s
liées à la citoyenneté.
4) Comment utiliser cette matrice ?
D'une manière générale, la matrice fonctionne en trois temps
:
1.
R
epérage (ou construction) de la catégorie utilisée comme porte d
’
entrée
;
2.
C
roisement de cette catégorie avec d
’
autres
;
3.
E
xploration et exploitation des résultats de ces croisements.
Rappelons que ces catégories ne sont pas séparé
e
s hermétiquement mais
distinguées
à des fi ns
analytiques. Ce sont des aspects toujours liés les uns aux autres et dont le but est à la fois de s'y retrouver
dans la complexité du réel et de stimuler la pensée.
5
L
e fonctionnement
mentionné ci-dessus
peut être appliqué à différents niveaux
:
a.
Structure générale. Elle est utile pour donner une cohérence d'ensemble au référentiel ainsi
qu'aux séquences d'enseignement construites à partir de lui.
b.
Thématique. Elle permet un repérage des donnée initiales d'un problème ("la porte d'entrée")
ainsi que les autres dimensions que ce problème peut présenter.
c.
Contenus. Les présupposés et conséquences des doctrines philosophiques présentées peuvent
être aisément repérés et discutés.
d.
Animation philosophique et travail des compétences. La matrice donne des pistes immédiates
pour travailler en séance les compétences de questionnement, de problématisation, de
conceptualisation et d'argumentation ("Quels rapports aux autres de telles techniques
entraînent-elles ?" ; "Que se passerait-il si l'histoire se ramenait aux lois naturelles ?",
etc.
)
6
Votre
mission, si
vous
l’accepte
z
…
Nous tirons dans ce qui suit les conséquences, en termes de contraintes d’écriture, d
u choix
didactique
présenté précédemment et que nous résumerons de la façon suivante : nous cherchons par
la création de
ce manuel
à fournir aux professeur·e·s de Philosophie et citoyenneté un ensemble de
textes
philosophiques
propres à éclairer le présent
–
en particulier les questions qui relèvent de la citoyenneté
dans un sens large
–
et à leur montrer
une façon de problématiser
à l'oeuvre via la mobilisation d'une
matrice très générale, dont les multiples combinaisons, croisées avec une notion de base, génèrent une
série de questions. Ces questions sont ensuite ancrées dans des textes et des contextes précis, dévoilant
une
c
onceptualisation et une problématisation spécifi ques à l'auteur ou l'autrice
présenté
·
e, qui
amènent parfois (souvent) à tordre la
matrice
de départ.
Concrètement
, nous
vous
demandons de croiser une
des
3 grandes notions transversales
(Liberté,
Pouvoir, Vérité
, que nous avons sélectionnées parce qu’elles
nous paraissent couvrir l'ensemble du CPC si
on les manie en tous sens) avec un ou deux pans de la
matrice
(par exemple : Liberté et Société ; Pouvoir
et Sciences et techniques ; Vérité et Rapport à soi et Rapport à autrui ; Pouvoir et Nature et Politique ;
Société et Droit ; etc. ).
Vous démarrez donc
en vous positionnant quelque part au sein de cette matrice
, quitte à en barrer/
déplacer/modifi er des éléments si nécessaire.
La
matrice
ainsi
mobilisée, voire
transformée, se trouvera
juste sous votre titre.
Un paragraphe rendra compte de ces éventuelles "violences" faites à la
matrice
, qui
ne sera rien d'autre en fait que l'explicitation des postulats de départ.
Dans le paragraphe suivant, v
ous
identifi ez la question de citoyenneté
qui surgit
de
là
pour vous
,
et
que vous souhaitez traiter par l'apport d'un texte. Nommez-là (Ex. Liberté et habitat
: qu'est-ce qu'habiter
un territoire
? ; Pouvoir et Nature et Politique : Quelles sont les conséquences du pouvoir des experts ? ;
etc
.).
Vous
p
résentez ensuite le texte
et son auteur assez brièvement, comme un·e prof pourrait le faire
pour ses élèves en classe.
Juste après cette courte présentation, on pourra ensuite lire le texte en question
– d’une vingtaine de lignes maximum – que vous aurez p
lacé l
à
.
Vous reprenez la plume
et d
épliez
le texte
:
commentez-le
dans son lien à la problématique choisie
(question de citoyenneté
mentionnée peu avant
)
, dites
pourquoi il vous semble passionnant et éclairant
pour penser notre monde aujourd'hui, montrez éventuellement ce qu'il a de proprement puissant et
original.
Le tout e
n
deux pages maximum
.
Ce format gagnera à être respecté par tous et toutes, de façon à ce
que les lecteur·trice·s s’y habituent et puissent plus facilement prendre ces « fi ches » en main. S’il vous
7
paraissait néanmoins intenable, ou si vous deviez absolument citer plus d’un texte, une certaine souplesse
est probablement possible.
No
us
nous chargeons de faire écrire d'autres contributeurs
et contributrices
en variant les angles
d'attaque sur une même question de façon à la problématiser plus avant, mais aussi de multiplier les
questions de façon à ce que l'on couvre l'ensemble des thématiques des UAA, sans pour autant chercher à
coller à tout prix à la liste des notions du référentiel.
Nous voulons vous laisser libres de choisir les
textes
et les questions à traiter
; néanmoins, nous
glissons
en annexe
de cette not
e
la liste des UAA du CPC pour que vous ne les ignoriez pas complètement
et que les résonances soient amplifi ées lorsque c'est possible.
Nous veillerons à repérer les liens entre les entrées
que vous, contributeurs et contributrices, rédigerez
et les UAA et notions du référentiel. Nous les répertorierons afi n de les rendre évidents au lecteur.
8
Annexes
Petit récapitulatif des grandes lignes de toutes les UAA du
référentiel
« compétences terminales » :
Deuxième degré
2.1.1. Discours et pièges du discours
•
Évaluer la validité d’un raisonnement et la cohérence d’un discours
•
Repérer les tentatives de manipulation dans les discours
2.1.2. Éthique et technique
•
Expliciter l’impact des NTIC sur nos libertés et notre responsabilité
•
Justifi er un comportement responsable par rapport aux NTIC
2.1.3. Stéréotypes, préjugés, discriminations
•
Questionner les stéréotypes et préjugés qui orientent nos modes de vie et nos choix de vie
•
Justifi er une prise de position éthique relative à une question de discrimination
2.1.4. Participer au processus démocratique
•
Participer à la vie de la classe dans le respect de l’égalité de droit
2.1.5. Légitimité et légalité de la norme
•
Expliquer les raisons d’un choix face à un dilemme opposant légalité et légitimité
2.1.6. Relation sociale et politique à l’environnement
•
Identifi er et expliciter les relations de l’humain avec son environnement naturel et culturel
•
Justifi er une prise de position dans la relation sociale et politique à l’environnement
Deuxième degré –
2
e
heure (en cas de dispense)
2.2.1. Diversité des discours sur le monde
•
Distinguer différents discours sur le monde et les types de vérité qui peuvent leur être associés
•
Questionner les possibilités d’articuler différentes approches du monde
•
Distinguer croire et savoir
2.2.2. Médias et information
•
Questionner ce qui semble évident, ce qui se présente comme vrai dans les médias et sur les
réseaux sociaux
•
Questionner la manière dont les médias et les réseaux sociaux transmettent l’information et
construisent la réalité
2.2.3. Violence et humanisation
•
Problématiser la relation entre violence et processus d’humanisation
•
Distinguer des situations où l’humain est envisagé en tant que sujet (fi n en soi) et des situations
où il est traité en tant qu’objet (moyen)
2.2.4. Rapport éthique à soi et à autrui
•
Problématiser la notion d’autonomie affective dans le rapport à soi et à autrui
•
Questionner le rôle et la fonction du dialogue dans la construction du rapport à soi et à autrui
2.2.5.-2.2.6. Individu, société et engagement citoyen
•
Problématiser l’engagement citoyen
Troisième degré
3.1.1. Vérité et pouvoir
9
Ici s’arrêtent les UAA reprises dans le programme commun aux réseaux concernés par le CPC.
Mais dans le référentiel, les UAA de 7ème subsistent. Si
elles
ont disparu d
ans le programme
,
c’est
parce que
l
a
7ème
année fait normalement
partie du 3ème degré
(donc l’équipe qui a créé le référentiel
n’aurait pas dû les prévoir : les élèves qui font une septième année doivent normalement approfondir les
UAA du 3è degré).
•
Problématiser le concept de vérité
•
Questionner les rapports entre la vérité et le pouvoir
3.1.2. Sciences et expertise
•
Problématiser le concept de science
•
Distinguer ce qui relève du débat démocratique de ce qui relève de l’expertise scientifi que
•
Identifi er les tentatives d’instrumentalisation de la science
3.1.3. Bioéthique
•
Analyser un problème bioéthique
•
Justifi er une prise de position sur un problème bioéthique
3.1.4. Liberté et responsabilité
•
Problématiser les concepts de responsabilité et de liberté comme conditions de possibilité de
l’engagement individuel et collectif
3.1.5. Participer au processus démocratique
•
Participer à la vie de classe/de l’école dans le respect de l’égalité de droit
•
Problématiser le processus de discussion démocratique
3.1.6. L’État : pourquoi, jusqu’où ?
•
Problématiser le concept d’État
•
Opter hypothétiquement pour un système politique et justifi er cette prise de position
Troisième degré –
2
e
heure (en cas de dispense)
3.2.1. Sens et interprétation
•
Problématiser le concept d’interprétation
•
Questionner la fonction des mythes, des rites et des symboles comme pratiques structurant une
collectivité
•
Explorer et questionner le sens et les interprétations des mythes, des rites et des symboles
3.2.2.- 3.2.3. Culture(s) et liberté(s)
•
Problématiser la construction de l’identité singulière entre déterminisme socioculturel et liberté
individuelle
•
Problématiser les éventuels dilemmes entre identité culturelle et participation à la vie de la cité
•
Problématiser l’idéal d’universalité
3.2.4. La justice
•
Problématiser le concept de justice
•
Identifi er différentes conceptions de la justice et justifi er les raisons qui peuvent amener à
privilégier l’une ou l’autre d’entre elles
3.2.5. L’
É
tat : pouvoir(s) et contre-pouvoirs
•
Problématiser le concept de pouvoir politique et les moyens d’action du citoyen en démocratie
3.2.6. Conviction, religion, politique
•
Problématiser la manière dont les convictions (religieuses ou non) s’articulent au cadre
démocratique
10